Benoît QUILICI est secrétaire de l’URIF CGT, animateur du Gpe CGT au CESR
Paris le 13 décembre 2007
Monsieur le Président du CESR,
Les membres du CESR qui ont consulté notre site Internet ont certainement pris connaissance du contenu du communiqué de presse portant sur la réunion de l’Assemblée du 22 novembre qui a procédé à l’élection du Président du CESR.
Ce texte long de 2 pages, destiné à l’information d’un public très large, porte dans un paragraphe une information tronquée et une appréciation litigieuse qui mettent en cause l’autorité et la crédibilité du CESR.
Je cite le paragraphe en question :
« Sur ses 122 membres, le CESR compte par rapport à l’assemblée sortante : 41 nouveaux conseillers économiques et sociaux régionaux, 25 femmes et vient d’accueillir pour la première fois une représentante des syndicats étudiants en la personne de Julie COUDRY, présidente de la Confédération étudiante, symbole du rajeunissement de cette assemblée consultative »
Cette présentation est, de mon point de vue, contestable pour 3 raisons :
1) elle omet de préciser le Collège au titre duquel ce nouveau membre a été appelé à siéger au CESR ;
2) elle est en contradiction avec l’arrêté de la Préfecture de Région qui affecte le terme « représentant » aux membres des 1er, 2eme et 3eme Collèges, désignés par les organisations, les associations ou organismes stipulés dans l’arrêté. Les 5 membres du 4eme Collège sont désignés par le Préfet de Région en tant que « personnalités qualifiées » et ne représentent qu’eux même ;
3) elle est pour le moins ambiguë dès lors qu’elle laisse supposer que cette désignation aurait préalablement recueilli l’assentiment de la plupart des organisations syndicales étudiantes, ce qui n’est évidemment pas le cas !
Cela étant dit, qu’il soit bien entendu, d’une part, que Mademoiselle COUDRY, membre du CESR a part entière, n’est en quoi que ce soit ici mise en cause ; d’autre part, que le syndicalisme étudiant doit avoir sa place dans le CESR comme les organisations syndicales l’ont toujours pensé depuis l’institution du Comité Consultatif Economique et social de la Région parisienne en 1963 quand la CFTC, la CGT et FO demandaient un siège pour l’UNEF…
Je propose donc que le paragraphe en question du communiqué de presse soit publiquement corrigé comme suit :
« Sur ses 122 membres, le CESR compte par rapport à l’assemblée sortante : 41 nouveaux conseillers économiques et sociaux régionaux et 25 femmes. »
Bien à vous,
Benoît QUILICI
Copie de cette lettre a été remise à Mademoiselle COUDRY ainsi qu’à chacun des Vice Présidents du CESR. (BOULARD, 1er Collège – OSSAKOWSKY, 2eme Collège – GIRODOT, 3eme Collège – LUCCIONI, 4eme Collège)