1) Construction des établissements
Le premier point de l’ordre du jour porte sur la liste annuelle 2008 des opérations de construction et d’extension des établissements publics. Comme nous sommes à deux mois de la rentrée, gageons que ces projets sont entièrement réalisés pour que la rentrée puisse se préparer dans de bonnes conditions d’ici septembre.
Certains collèges ont déjà investi leurs nouveaux locaux, comme à Bussy dans le 77.
La réception de tous les travaux de cette liste a-t-elle été effective ? Les établissements sont-ils prêts pour la rentrée ?
En ce qui concerne l’EPS, dans le cadre des constructions/rénovations/restructurations, les besoins des établissements ne sont toujours pas pris en compte. Les réunions du groupe de travail mis en place par la Région ont été stoppées en mai 2006, sans conclusion précise, alors que les questions relatives aux locations, aux frais de transports, à la mise en place d’un groupe de suivi n’avaient pas encore été abordées. Nous attendons toujours que des décisions soient prises par la Région afin que le référentiel technique soit publié. Nous ne pouvons que regretter l’absence de l’Education Nationale sur ce sujet. En février 2008 Mme La Vice-Présidente en charge des lycées nous a annoncé par courrier « qu’un nouveau rapport cadre » était en cours d’élaboration. Les élèves et les professeurs ne peuvent continuer à attendre et à être dépendants pour la pratique de l’EPS (discipline d’enseignement avec des épreuves aux examens) et du sport scolaire du seul potentiel des communes en installations sportives.
Cette liste examinée à deux mois de la rentrée ne fait que rappeler les ouvertures qui ont été examinées en février dans les comités paritaires académiques ou départementaux ou plus récemment dans les CDEN pour les collèges.
Nous souhaitons des informations sur l’actualisation des programmations prévues au plan pluri annuel pour les lycées. Les constructions sont souvent retardées au détriment des conditions de travail des élèves et des personnels dans des établissements surchargées.
Qu’en est-il des constructions programmées comme celle des lycées de Serris et de Dammartin en Goëlle …
Certaines zones de la région sont en expansion démographique ; l’accueil des élèves dans les établissements publics n’y est pas assuré dans de bonnes conditions. Certains bassins sont déficitaires en places de lycée professionnel. Ce sont les élèves qui en font les frais par des orientations qui ne leur conviennent pas. Dans ces cas, le choix est forcé vers le lycée général et technologique au nom de la fluidité forcée des passages de troisième en seconde.
Nous demandons que chaque année l’état d’avancement du PPI soit communiqué au CIEN avec information sur les raisons des éventuels blocages ou retards.
2) Affectation des personnels
L’ordre du jour prévoit l’affectation des postes administratifs dans ces nouveaux établissements. C’est toujours une prévision drastique, découlant d’une politique de redéploiement et non, comme cela devrait être, dans le cadre de créations nécessaires à l’ouverture d’établissements, ce que nous déplorons et dénonçons. Quelle est la politique d’affectation des postes de direction pendant la construction, au moment de la rentrée des élèves ?
Dans les implantations provisoires les classes du site du lycée sont généralement rattachées à un autre établissement. Nous demandons alors que soit nommé un proviseur adjoint, comme le demandent souvent les personnels.
3) Internats
Plusieurs internats vont être ouverts : 4 dans les collèges des Hauts de Seine, un dans un collège de Seine Saint Denis, un dans un lycée des Hauts de Seine.
Quelle est la politique actuelle qui préside à l’implantation des internats ?
Nous souhaitons que cette politique soit définie de manière transparente et qu’elle s’étende aux zones « périphériques » de l’Ile de France. Les filières professionnelles ou technologiques ont des implantions très distantes voire rares pour certaines spécialités ; or nous savons que les élèves font des choix liés plus à la proximité géographique qu’à la formation elle-même. La construction d’internats pourrait faciliter l’accès à ce type de filière. Un travail concerté avec les différents acteurs du système éducatif en lycée, donc y compris les personnels enseignants, nous paraît souhaitable.
Une proposition
La construction d’internats offre l’occasion de construire des salles spécialisées et/ou semi-spécialisées de 300 à 400 m2 qui seraient utiles pour les élèves internes, pour l’EPS et le sport scolaire.
4) Gros travaux
Sur le terrain, les personnels ne comprennent pas les délais exagérés pour la mise au point des dossiers et des études jusqu’à la réalisation de gros travaux. Certes nous entendons la volonté d’une politique transparente ; mais dans de trop nombreux cas le rallongement des délais, le changement de politique ou d’ingénieur, entraîne un redémarrage à zéro des projets et des études.
Nous souhaitons vivement que les procédures puissent être raccourcies.
Enfin, la circulaire de rentrée du recteur de Créteil prévoit dans chaque établissement une salle des parents, voire une maison des parents, équipées de bornes Internet où les parents pourrait venir consulter la partie de l’espace numérique de travail qui leur est accessible.
Nous pensons donc qu’une concertation entre le rectorat de Créteil et le conseil régional a dû se tenir sur un cahier des charges, le financement et la réalisation des travaux nécessaires à ces aménagements qui concernent tous les établissements. Une fois de plus, les personnels auraient-ils été oubliés dans cette concertation ?