Face à la Ministre de la Justice, le droit syndical n’existe plus!
Ce vendredi 10 janvier 2020, à l’occasion de la venue de la garde des Sceaux Mme BELLOUBET, près de 300 avocat-es soutenu-es par une vingtaine de militant-es du SNPES-PJJ/FSU participaient à une action à l’ancien TGI de Paris. Alors même que l’opposition s’accroît contre le projet de réforme des retraites, Mme BELLOUBET invitait hier les avocat-es à garder leurs robes et à venir discuter. Propositions qui semblent n’être que de façade, ne souhaitant pas venir ce jour écouter ces militant-es venu-es en nombre. Pour tout interlocuteur, un face-à-face avec la police. Un militant du SNPES-PJJ/FSU ayant fait l’objet d’un coup sur la main alors qu’il donnait une barrière avec d’autres militants. Accusé d’avoir riposté, il a été interpellé alors qu’il sortait du tribunal et quittait l’action. Et selon nos informations, la police devrait le placer en garde à vue. Selon nous, la police pourrait vouloir en faire « un exemple ». La FSU s’indigne de ces traitements « exemplaires » et ciblés, ignorants les procédures justes au sein même d’un établissement de Justice. Elle appelle l’ensemble des militant-es à apporter leur soutien à Philippe. Un rassemblement est en cours devant le commissariat du 4ème arrondissement (27 boulevard Bourbon). En contact avec le bâtonnier de Paris pour soutenir notre collègue, nous serons extrêmement vigilant-es aux suites données à cette nouvelle preuve de la répression à l’œuvre contre les militant-es syndicaux-ales.