Malgré de nombreuses lois, malgré des décennies de combat, les femmes ne sont toujours pas considérées comme les égales des hommes dans les faits. En réalité, ici et ailleurs, les femmes doivent toujours se battre contre diverses formes de domination à tous les niveaux : travail, salaire, vie publique, vie privée, violences conjugales…

Dans la Fonction publique, l’ensemble des organisations syndicales a signé, en 2013, un protocole d’accord sur l’égalité professionnelle femmes/hommes. Cet accord, destiné à être décliné et appliqué par tous les employeurs publics, devait permettre d’aboutir à une égalité réelle et non plus virtuelle.

Pourtant, les derniers rapports annuels dans la fonction publique confirment l’existence des inégalités.

➜ Des écarts de rémunérations toujours au désavantage des femmes. C’est en particulier le cas, à niveau de diplôme équivalent, des filières féminisées par rapport aux autres ;

➜ Une sous-représentation des femmes aux postes d’encadrement supérieur ;

➜ Une évolution et un déroulement de carrière ralentis (interruption, temps partiel…) ;

➜ Une précarité importante chez les femmes (la majorité des non titulaires est composée de femmes) ;

➜ Des inégalités de pensions.

Aussi nous appelons les personnels à faire du 8 mars 2017 une journée d’interventions et d’actions sur les lieux de travail pour les droits des femmes. Nous appelons à des initiatives précisément à 15h40, heure à partir de laquelle les femmes travaillent gratuitement puisque, globalement, elles sont toujours payées 25 % de moins que les hommes.

Les organisations appelantes font le choix de déposer un préavis de grève pour la journée du 8 mars.

Vous trouverez ci dessous l’appel unitaire

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Et le Pour Elles infos FSU spécial 8 mars 2017

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