Notre pays a cette chance extraordinaire de disposer d’un grand service public laïque d’éducation.

Il traduit notre choix républicain d’une société où tous les citoyens vivent ensemble. Mais imagine-t-on ce que deviendrait ce principe, si l’accueil de tous les jeunes, sans distinction, réalisé quotidiennement par notre école disparaissait ?

Cette Ecole publique, que nous aimons pour ses réussites incontestables, rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi nous souhaitons passionnément qu’elle évolue et se transforme pour s’acquitter vraiment de sa mission démocratique : faire réussir tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ».

Pour nous, ce débat et cet effort concernent tous les citoyens car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue.

Or, en lieu et place de ce que devrait nécessiter cette grande cause nationale, rassemblant largement les citoyens, à quoi assistons-nous ?

Au spectacle d’une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l’éducation qu’un moyen de faire des économies. Plus que tout discours, la préparation du budget 2009 en est la démonstration : 13500 suppressions d’emplois programmées, soit, dans le cadre triennal dans lequel ce budget s’inscrit, plus de 40 000 postes promis à disparition sur les 3 ans, à rajouter aux 11 200 suppressions de cette année.

Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » !

Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous.

L’EDUCATION EST NOTRE AVENIR :

IL NE DOIT PAS SE DECIDER SANS NOUS !

Parents, enseignants, lycéens, étudiants,


Manifestation nationale unitaire


pour la défense du service public d’éducation


le dimanche 19 octobre à Paris


à l’appel de :


FSU (SNES, SNUipp, SNEP…), UNSA Education, SGEN-CFDT, FERC-CGT, UNEF, UNL, FCPE, CRAP Cahiers Pédagogiques, Ligue de l’Enseignement, GFEN, CEMEA, Francas, JPA