Les Unions régionales CGT, FO, Solidaires, UNEF et FSU dénoncent la répression policière à l’égard des lycéen.nes.s

Communiqué de presse du 7 décembre :

COMMUNIQUE DES UNIONS RÉGIONALES DE LA CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES
ET L’UNEF SUR LA RÉPRESSION POLICIÈRE A L’ÉGARD DES LYCEEN.NE.S

Les Unions régionales d’Ile-de-France CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES et l’UNEF dénoncent fermement la répression policière dont sont victimes les lycéen-ne.s.

L’arrestation de plus de 700 lycéen-ne.s le 6 décembre, l’interpellation de dizaines de jeunes, agenouillés, mains sur la tête à Mantes-la-Jolie, les gazages et les blessures parfois graves occasionnés lors de blocages sont une honte.

Cette répression sans retenue dont fait preuve le gouvernement face aux inquiétudes des lycéens quant à leur avenir n’est pas une réponse acceptable. La colère des lycéen-ne.s est légitime, ils-elles se mobilisent contre la pérennisation de ParcoursSup qui organise une sélection à l’entrée de l’université, les réformes du lycée et du bac, la hausse des droits d’inscription à l’université. C’est à ces inquiétudes qu’il faut répondre ! Or le Ministre, en refusant de dialoguer avec les organisations lycéennes, attise les colères et porte une part de responsabilité dans la multiplication d’incidents déjà très graves.

Les Unions régionales d’Ile-de-France CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES et l’UNEF exigent l’arrêt de la répression policière à l’égard des lycéen-ne.s et l’ouverture de discussions avec les organisations de jeunesse et les organisations syndicales pour répondre aux exigences de la jeunesse.

Ci dessous le communiqué de presse de la FSU des Yvelines

Et celui de la FSU

La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse

La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l’égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie.
Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse : gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs… La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue.

C’est une réponse politique qu’il faut apporter à ce mouvement. La FSU demande solennellement au gouvernement d’entendre les revendications de la jeunesse, de recevoir les organisations de jeunesse et celles des personnels pour trouver une solution négociée. Elle alerte, depuis le début de ce conflit, le Ministre de l’Éducation nationale et le gouvernement sur la gravité de la situation et elle a fait part à maintes reprises des inquiétudes tant pour les élèves que pour les personnels. Pour sortir de cette crise, la FSU a proposé que se tiennent immédiatement des discussions avec les organisations de jeunesse et les représentants des personnels.

Il s’agit d’entendre les inquiétudes des jeunes face à leur avenir et leurs revendications contre les réformes porteuses d’inégalités et pour améliorer le service public d’éducation.
La FSU demande solennellement et urgemment au gouvernement d’accéder à cette demande.

Aux Lilas, 7 décembre 2018