L’Education doit répondre aux enjeux citoyens, aux besoins économiques
et sociaux. La réussite de tous, la lutte contre les inégalités nécessitent
de donner un nouvel élan au service public d’éducation nationale.
De ce point de vue, si la Loi dite de Refondation marque des premières avancées (créations d’emplois, rappel des valeurs qui doivent fonder l’école, priorité à l’école primaire …), des manques ou des continuités avec les politiques précédentes ne permettront pas les transformations nécessaires (notamment avec une scolarité obligatoire bloquée à16 ans). Manquant de ré-flexion approfondie, notamment avec les acteurs de terrain, elle ne porte pas une vision transformatrice de l’ensemble du système éducatif injuste et inégalitaire (de la maternelle à l’enseignement supérieur).
A elle seule, et en l’état, la Loi ne suffira pas à démocratiser notre
système éducatif. Dans les écoles et les établissements, les besoins restent forts et les changements concrets se font attendre.La rentrée 2013 doit être celle du changement ! Or, en dépit des créations de postes, les conditions d’études des élèves et de travail des personnels ne seront pas notablement améliorées. Des dispositifs contestés perdurent.
L’abrogation de la journée de carence suite aux luttes menées et aux interventions réalisées montre que l’action syndicale paye et incite à dévelop-per l’action revendicative.
C’est pourquoi la FSU appelle à la réussite de la manifestation nationale pour l’éducation à Paris le samedi 6 avril, qui permettra l’expression nationale de tous les territoires et de tous les métiers.
La FSU y portera son projet éducatif ambitieux et ses propositions pour des mesures immédiates à même d’améliorer la rentrée et dans les débats ouverts et à développer. Éducation prioritaire, formation des enseignants, priorité au primaire, rythmes, collège 3 voies du lycée, métier, rémunérations, conditions de travail…, les exigences des personnels doivent être entendues.