Evaluation : Le Ministre de l’Education nationale joue la montre ! Il maintient sur le fond son projet de réforme de l’évaluation des enseignants contre lequel nous étions déjà en grève le 15 décembre dernier. Cette réforme qui permettrait d’introduire dans l’enseignement public des méthodes managériales issues de l’entreprise et qui dégraderait nos carrières et notre pouvoir d’achat est condamnée bien au-delà des personnels concernés. Le sens de nos métiers est remis en cause au travers d’une évaluation excluant nos enseignements disciplinaires.
Suppressions de postes : Nouvelle saignée ! En Ile de France, alors que le nombre d’élèves attendus y est partout en progression, suppression de 591 postes dans les écoles primaires, de 988 postes dans le second degré et de 47 postes d’administratifs à la prochaine rentrée. Dans l’enseignement supérieur et la recherche, dans l’enseignement agricole public, les dotations budgétaires sont aussi soumises à l’austérité, entraînant gels d’emplois et fermetures de formations.
Dans le cadre de la politique d’austérité renforcée pour 2012 et de la lutte contre les déficits publics, le Gouvernement réaffirme le dogme du non remplacement d’un fonctionnaire sur deux et la logique de la RGPP. Il fait, de nouveau, du Service public d’Education la cible des économies, continuant ainsi de l’asphyxier avec la poursuite de REFORMES CONTESTEES qui répondent à une logique comptable d’économies budgétaires et visent à modifier en profondeur les métiers et l’Ecole :
Cette politique ravageuse se traduira à la rentrée prochaine par une dégradation accrue des conditions de travail pour tous les personnels des équipes éducatives et des conditions de formation pour tous les jeunes :
Destruction de l’année de formation des stagiaires,
Gouvernance et pilotage du système éducatif avec notamment le projet d’école du socle et le programme Eclair qui ne peuvent qu’accroître les inégalités et ségrégations scolaires,
Le 1er degré comme le 2nd degré sont notamment touchés :
Baisse du taux d’encadrement des élèves (bien en-dessous de la moyenne des pays de l’OCDE) et augmentation du nombre d’élèves par classe,
Fermeture de centaines de postes RASED, suppression de postes de remplaçants, recrutement de personnels contractuels et précaires,
Scolarisation des moins de 3 ans quasiment inexistante,
Suppression de classes et de formations dans l’enseignement technologique et professionnel, imposition de formations avec des parcours mixtes (scolaire puis apprentissage)…
Face à ces attaques, en Ile-de-France les syndicats de la FSU : SNUipp, SNES, SNEP, SNUEP, SNETAP, SNESUP, SNASUB, SNICS appellent, avec la FSU Ile de France, tous les personnels de l’éducation à la
Grève et manifestation
à Paris le 31 janvier
14h Luxembourg
POUR S’OPPOSER :
Aux suppressions de postes et à la dégradation des conditions de travail
Aux réformes qui visent à dénaturer radicalement de la maternelle à l’université les missions du service public d’éducation et de recherche.
POUR IMPOSER D’AUTRES CHOIX !
FACE à la CRISE, il faut INVESTIR
dans le SERVICE PUBLIC d’EDUCATION !