La politique actuelle va détériorer sur le long terme le service public
d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.
De ce projet, nous ne voulons pas !
Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre Ecole publique en mettant au coeur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix.
Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui pensent que l’éducation est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’éducation dans l’affaiblissement.
Quelle place veut-on donner à l’éducation dans notre pays ? Quel citoyen veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que le gouvernement réponde à notre place, en catimini, à ces questions fondamentales !
Alors, mobilisons-nous ensemble, débattons, parlons, proposons, interpellons l’opinion, agissons sans attendre ! Rassemblons-nous tous dans une grande manifestation nationale le dimanche 19 octobre à Paris.
Construire les mobilisations
Le choix de la FSU est de construire des mouvements sur la durée,
associés avec une démarche constante de débat public et d’appel à l’opinion, c’est l’objectif des jeudis de l’éducation.
Le 7 octobre, avec 5 autres organisations syndicales (CFDT, CFE-CGC, CGT, Solidaires, UNSA) la FSU appelle les salariés à participer massivement à la journée d’action syndicale mondiale pour un travail décent.
Manifestation à 14 heures
de Sèvres-Babylone à la Place de l’Alma
pour y converger avec l’ensemble des salariés de l’Ile de France appelés à se rassembler Place de l’Alma à partir de 15h30
Rentrée scolaire 2008 en Ile de France :
L’avenir du service public d’éducation compromis.
2100 suppressions de postes dans les lycées, LP et collèges, augmentation des effectifs par classe (35 élèves voire plus en lycée, 28-30 dans des classes de collège en ZEP), équipes pédagogiques
déstabilisées par un grand nombre de professeurs affectés sur plusieurs établissements, recours accru à des personnels précaires.
Dans les écoles, suppression de deux heures hebdomadaires d’enseignement pour tous les élèves et saupoudrage d’un “pseudo soutien” pour quelques-uns…
La suppression de la carte scolaire et la " liberté " qu’on nous vante tant renforcent les phénomènes d’évitement et d’attractivité dans toute la région. Dans un collège d’Alfortville, 55 élèves de moins à cette rentrée, un lycée de Créteil 100… Bon moyen aussi pour gérer les places disponibles et éviter l’ouverture de classes dans les écoles… Quelle carte du service public d’éducation prépare-t-on aux enfants de notre région, alors qu’en attendant, le privé semble encore tirer les marrons du feu ?
Quant au rôle social de l’école, le refus de revaloriser les salaires et d’améliorer les conditions de travail entraîne des manques préoccupants de personnels de santé : médecins scolaires, infirmiers ( plus d’1/4 des postes non pourvus en Seine Saint Denis) et le recours massif à des contractuels (non formés) pour tenter de couvrir les besoins en Assistants Sociaux.