avec l’ensemble des organisations syndicales
CGT – CFDT – FO – CFTC – CFE/CGC – FSU – UNSA – Solidaires – UNEF
pour la défense de la retraite solidaire
et du système par répartition
En matière de retraites le gouvernement veut aboutir d’ici l’été à une nouvelle étape qui va constituer une régression supplémentaire.
Après l’allongement de la durée de cotisation à 40 ans au nom de l’équité et pour « sauver les régimes de répartition », on nous explique maintenant qu’il faut aller encore plus loin en augmentant de nouveau la durée de cotisation (41 ans) pour tous les salariés !
Loin de sauver les retraites ces mesures vont contribuer au contraire à de nouvelles baisses des pensions. Les jeunes et les femmes seront les premières victimes de ces mesures qui ont aussi pour conséquence avérée de contribuer à promouvoir les systèmes par capitalisation en minant la confiance dans la répartition.
Il faut garantir et pérenniser le régime général des retraites !
Après de premières manifestations dont celle du 29 mars à l’initiative de la CGT, de la FSU et de Solidaires, les organisations syndicales appellent Jeudi 22 mai l’ensemble des salariés du Public comme du Privé, à se mobiliser et à participer massivement à la journée nationale d’action pour la défense et l’amélioration des retraites.
Jeudi 22 mai à 14 heures 30
de la Place de la Bastille à Saint Augustin
La FSU a déposé un préavis national de grève
pour permettre à chacun de participer à la manifestation parisienne
Pour la FSU, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement,
d’autres choix sont possibles.
Il faut pour cela revenir aux principes de solidarité et de répartition entre les générations et les professions. Cela nécessite de mieux répartir les richesses produites notamment par les salariés.
Pour défendre le régime de retraite par répartition, il faut développer l’emploi stable à temps plein, augmenter les salaires et réfléchir aux modes de financement par exemple en mettant à contribution les revenus financiers des entreprises et des banques.
C’est ce qui justifie les propositions de la FSU d’une retraite à taux plein à 60 ans pour 37,5 ans de cotisations, avec prise en compte des années d’étude, prise en compte de la pénibilité des fins de carrière et des inégalités dont sont victimes les femmes.