La journée de grève et de manifestations du 8 février s’est traduite par

une mobilisation significative des fonctionnaires, comme l’ont montré

notamment des manifestations particulièrement réussies (plus de 40000

manifestants à Paris et plus de 20000 à Marseille, 4000 à Lyon, 3000 à

Limoges et Nantes, 2500 à St Etienne….). Cette mobilisation a été

particulièrement forte dans le secteur de l’éducation avec une grève

majoritaire parmi les enseignants et des cortèges éducation qui

représentaient souvent la moitié des manifestants. La FSU qui a joué

tout son rôle dans cette mobilisation s’en félicite.

Le gouvernement doit entendre et faire sans attendre les gestes que

réclament les personnels. Il doit retirer les projets de décret que les

personnels refusent et revenir sur les suppressions de postes ; il doit

ouvrir des négociations immédiates sur les salaires et la grille de la

fonction publique. La FSU souhaite également un véritable débat sur le

rôle et la place des services publics ainsi que sur les besoins de notre

société en ce domaine.

Si le gouvernement persistait dans son refus d’entendre voire jouait la

provocation, la FSU poursuivrait l’action, comme son congrès l’a

mandatée. Elle rencontrera dès lundi les fédérations de l’Education

Nationale et mardi celles de la fonction publique pour faire le point et

débattre des suites.